Novembre 1918, les clairons sonnent la fin de la Grande Guerre et particulièrement des hostilités entre Français et Allemands. Cent ans ont passé et les deux peuples, marqués dans leur chair autant l’un que l’autre, durant 4 ans, par les combats meurtriers, se sont rapprochés, réconciliés, appréciés. Moult actes ont jalonné cette route vers la fraternité, des grands comme la poignée de main entre Helmut Kohl et François Mitterrand, mais aussi des gestes plus modestes qui, pour autant, participent de la même volonté, celle de vivre durablement en paix.
C’est pour matérialiser cette entente franco-allemande que, dimanche 7 octobre, accompagnés d’élus et d’habitants du village, un cercle d’amis allemands, dont plusieurs appartiennent à la Fondation Konrad Adenauer, tous engagés dans la connaissance du 1er conflit mondial, a tenu à planter un arbre à Aubréville, village presque entièrement détruit en 14-18 par l’artillerie allemande qui visait, depuis la Butte de Vauquois, la voie ferrée qui ravitaillait Verdun.
L’espèce choisie est un mirabellier, arbre typiquement lorrain, qui exprime leur attachement à l’Argonne où tant de leurs ancêtres sont morts.
C’est sur l’espace du Pimodan que la plantation a été effectuée, non loin de l’aire de jeux, assidûment fréquentée par les enfants qui verront ainsi cet arbre prospérer et offrir ses fruits d’or, comme symbole des liens sans cesse resserrés entre les deux nations européennes. Sébastien Jadoul, adjoint au maire, a déclaré : « Nous devons être vigilants et ne pas oublier le passé mais en tirer des leçons intelligentes car c’est ensemble que nous serons plus forts pour construire un avenir meilleur. »
Philippe Lerch, de la Fondation Adenauer, a rappelé le travail réalisé par les boursiers de la Fondation au Mort-Homme : la réhabilitation du sentier emprunté par les soldats, Allemands d’un côté, Français de l’autre, pour monter à l’assaut. Cette semaine, le groupe, pelles et pioches en main, a conforté le site en posant des balustrades et réparant quelques marches du chemin. Les amis allemands souhaitent revenir tous les ans pour entretenir ce haut lieu mémoriel et continuer à être hébergés à Aubréville qui leur réserve toujours un chaleureux accueil que ce soit la municipalité ou l’Hôtel du Commerce.
L’ILCG a souhaité organiser une réunion de concertation, le 7 septembre, entre toutes celles qui, la saison dernière, ont assidûment suivi les séances de « gym adaptée » pour décider de pérenniser l’activité. Celle-ci a lieu le vendredi en début d’après-midi, à la salle de la Cousance d’Aubréville, gracieusement prêtée par la municipalité. Et déjà 13 volontaires ont souscrit aux conditions énoncées : 40 € par trimestre pour 12 séances + 6 € d’adhésion annuelle à l’ILCG. Mais le groupe reste ouvert à toutes et surtout à tous car les hommes sont également invités, voire attendus, pour ajouter à la convivialité de ces heures animées par Laurie Nadal de Siel Bleu et permettant d’entretenir sa forme physique tout en douceur.
Le bilan de l’an passé est très positif. Les participantes ayant surtout apprécié les exercices développant l’équilibre et ceux qui apprennent à se relever en cas de chute. Et si Françoise souhaiterait les pratiquer avec davantage de dynamisme, l’animatrice a rappelé que chacun peut et doit les exécuter selon son potentiel. Pour encourager les hésitants, l’ILCG offre une séance de découverte gratuite. La rentrée est prévue aujourd’hui vendredi 14 septembre , à 13 h 45.
ILCG : tél. 03 29 88 44 88.
Forts du succès de la brocante de l’été dernier, les membres du comité des fêtes, les Gais Cugnons, ont choisi d’organiser la rencontre tous les ans et non plus tous les deux ans. Et ils ont eu raison car l’affluence dans la rue de la Cousance a été continue ce dimanche 9 septembre. Le matin, dès le coup d’envoi, les chineurs acharnés étaient là pour acquérir l’objet rare ; l’après-midi, les curieux venus pour une promenade en famille se sont souvent laissés tenter par quelques bibelots.
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Pour se conformer à la raisonnable et de plus en plus pressante recherche d’économie d’énergie, la municipalité a décidé d’équiper les luminaires de la localité de leds.
La société EGIL a donc procédé au remplacement des ampoules dévoreuses d’électricité sur le premier lot, à savoir, le long de la D 946 et la D 160, les deux voies qui traversent le village et en font des zones dangereuses.
Le second lot concernera Courcelles et le troisième, le lotissement de Grusset et les autres rues du village.
Le maire indique que la collecte de fonds, via la Fondation du patrimoine, pour la réfection des vitraux de l’église, est fructueuse puisque, d’ores et déjà, 1.960 € ont été promis. La souscription reste ouverte à tout généreux donateur.